Gilles Grimm répond à vos COMMENTAIRES

Suite aux 3 premières vidéos que j’ai faites sur Gilles Grimm, je suis allé le revoir pour lui soumettre vos commentaires et vos questions, voici ses réponses…

Gilles Grimm répond à vos COMMENTAIRES / QUESTIONS

 

Sébastien D : Bonjour à toutes, bonjour à tous c’est Sébastien L’Investisseur Immobilier Nomade, je suis à nouveau avec Gilles.

Gilles Grimm : Bonjour !

Sébastien D : Merci Gilles de me recevoir dans un autre de tes appartements. Je reviens de Thaïlande et j’ai recontacté Gilles car beaucoup de questions ont été posées et des précisions ont été apportées dans les commentaires, gentiment tu as répondu sur la chaîne YouTube. Je voulais reprendre certaines questions que vous avez posées à Gilles auxquelles il a commencé à répondre directement sur internet mais il va le faire de vive voix et visuellement, c’est plus pratique. Gilles veux-tu de nouveau répondre à ces questions et ainsi apporter certains compléments ?

Gilles Grimm : Ça va, je vais essayer d’assurer ;) !

Sébastien D : Tu vas essayer d’assurer ! Tu as un buzzer si tu veux et tu peux appuyer….

Gilles Grimm : Excellent !

Sébastien D : On nous a demandé des précisions car dans une des trois parties des vidéos, tu expliquais qu’à mi-parcours, qu’à mi-investissement, l’idée était de revendre un appartement pour en avoir un autre déjà payé, en résumé tu en achètes quatre, tu peux en avoir deux. Peux-tu redonner ces explications ? Certaines personnes ont demandé comment faire pour avoir des appartements sans pour autant aller jusqu’au bout du crédit et s’arrêter à la moitié.

Gilles Grimm : Exact, il existe donc une technique, hyper simple, il faut acheter les appartements deux par deux, pourquoi ? Il existe une règle dans l’investissement, quand on prend un crédit sur vingt ans au bout de dix ans la moitié du crédit est payée, quand on le prend sur quinze ans, au bout de huit ans et quelques mois, la moitié du crédit est payée. Ce qui veut dire que si l’on prend deux appartements et que l’on en vend un à la moitié du temps de son prêt, il y en a un complet qui est payé. En chiffres, on achète deux appartements 200 000 euros, 100 000 chacun sur vingt ans, au bout de dix ans, on ne doit plus que 100 000 euros, si on en vend un, le fruit de la vente paye le crédit de l’autre.

Sébastien D : Donc tu rembourses les 50 000 euros d’un des deux appartements, tu n’as plus cet appartement, il te reste 50 000 euros qui te servent à rembourser le deuxième. On se retrouve donc désendetté à mi-parcours….

Gilles Grimm : Et un gratuit du coup !! C’est pas mal.

Sébastien D : Oui

Gilles Grimm : C’est pas mal, 1 gratuit !

Gilles Grimm Sébastien D

Sébastien D : D’autant plus qu’à la base, ce n’est pas nous qui apportons l’argent, c’est la banque, le prêt est remboursé par le locataire…

Gilles Grimm : C’est un investissement dit d’effet de levier.

Sébastien D : D’accord, j’imagine que tu l’as utilisé une ou deux fois ?

Gilles Grimm : Ah non, c’est trop peu…

Sébastien D : C’est trop peu !

Gilles Grimm : Non, toujours !

Sébastien D : C’est une pratique régulière et donc tu mets deux fois moins de temps pour t’enrichir !

Gilles Grimm : Absolument !

Sébastien D : Ok, une autre question concerne le prêt « in fine », c’est une notion dont des personnes ont déjà entendu parler mais elles n’ont pas forcement l’habitude de l’utiliser, effectivement ce n’est pas accessible à tout le monde car il faut une certaine somme d’argent. D’ailleurs, on pourrait cumuler le prêt « in fine » avec l’argent obtenu grâce à la précédente technique, on ne rembourse pas l’un des deux mais on pourrait nantir cette somme afin de continuer à investir. Peux-tu nous reparler du prêt « in fine » techniquement?

Gilles Grimm : Techniquement, à quoi sert un prêt « in fine » dans un investissement ? Et déjà pourquoi va-t-on faire un prêt «in fine » ? Un prêt « in fine » sert à avoir de l’argent immédiatement, pourquoi, car on ne paye que les intérêts et non pas le remboursement du capital. Un exemple chiffré ; un prêt « in fine » à 1.1 ou 1.2 sur 100 000 euros, on rembourse 90 euros par mois, si tu loues 500 euros, il te reste 400 euros de bénéfice, c’est de l’argent immédiat, tu comprends bien que si tu arrives à obtenir trois prêts « in fine », tu as déjà un SMIC dans la poche dès le premier mois, ce qui est énorme. Mais ce qui veut dire que comme le capital n’est pas amorti, l’appartement n’est jamais remboursé donc le prêt « in fine » est consenti par la banque sur une certaine durée, en principe entre dix et quinze ans, jamais plus. C’est-à-dire que dans dix ans, il va falloir rembourser, tu vendras alors ton appartement, si tu le vends le même prix que tu l’as payé, tu rembourses et c’est terminé, si tu le vends plus cher, ce qui sera le cas au bout de quinze ans car l’immobilier double à peu près tous les sept à dix ans, tu auras gagné encore 100 000 euros de plus, tout en gagnant tous les mois, quatre cents euros. Alors pour faire un prêt « in fine », la banque va exiger des choses, une certaine solvabilité, qu’est-ce qu’est la solvabilité ; c’est l’argent. Il va falloir non seulement nantir le bien immobilier mais mettre, en contrepartie, une assurance vie qui va augmenter au fur et à mesure des années et ainsi pouvoir rembourser tout en partie ce prêt. C’est une négociation à faire avec la banque, cela peut être 10% comme 30% suivant le bien, suivant votre position financière ou professionnelle.  

Sébastien D : Ce sont les grandes lignes et après on va dans le détail avec son banquier afin de savoir comment monter le dossier.

Gilles Grimm : C’est le banquier qui le monte.

Sébastien D : C’est lui qui le monte, ok ! Mais imaginons, je veux investir dans un appartement de 100 000 euros, j’ai déjà les 100 000 euros, je vais donc les mettre sur une assurance vie, on va utiliser le principe précédent, on va donc se retrouver avec bien plus d’argent à la fin car ces 100 000 euros vont générer eux-mêmes des intérêts. Mais si je n’ai pas les 100 000 euros et que j’ai moins, peut-on placer moins et l’assurance vie va faire son travail ?

Gilles Grimm : Totalement.

Sébastien D : Il n’y a pas besoin de la totalité

Gilles Grimm : Si tu mets par exemple 300 000 euros, dans quinze ans, tu n’auras pas que 300 000 euros, tu auras beaucoup plus, la banque fait un calcul sur une base de rentabilité souvent actuelle voir à venir mais si l’appartement aussi est bien placé, il n’y a pas de raison qu’il se dévalue, c’est donc gagnant-gagnant, il n’y a aucun risque.

Je pense qu’aujourd’hui en 2017, on peut raisonnablement proposer 30% de la somme sur un plan d’assurance vie mais n’oubliez pas que cette somme que vous placez sur un contrat d’assurance vie vous appartient aussi, c’est de l’argent qui va vous revenir à la fin également quand vous vendrez.

Sébastien D : Cela veut dire que si on décide de revendre à la fin le bien que l’on a obtenu et que l’assurance vie n’a pas généré suffisamment d’intérêts pour payer l’ensemble, on a déjà vu que sur les 500 euros, on a récupéré 400 euros, on a donc de la trésorerie qui arrive mais sinon au pire on vend le bien.  

Gilles Grimm : Au pire on vend le bien mais on n’est pas obligé de le vendre au bout de dix ans, on peut le vendre au bout de quatre ans ou cinq ans, pourquoi pas ! Mais de toute façon, le calcul est simple, si on met 30% de la somme et si l’on place le gain des 400 euros sur l’assurance vie, l’appartement est pratiquement payé tout de suite, très rapidement. C’est donc tout bénéfice, c’est une règle qui rapporte du 200%, sûr et certain.

Sébastien D : Surtout mais dis-moi si je me trompe, on est en 2017, une assurance vie, selon les assurances vie, c’est aux alentours de 3%, un petit peu plus cela dépend, par contre on n’emprunte pas à 3%, la somme du bien que l’on va emprunter à un taux beaucoup plus bas ; alors sur une période comme tu l’as dit de dix à quinze ans, cela veut dire que l’on emprunte de l’argent beaucoup moins cher que ce que nous avons investi.

Gilles Grimm : Totalement, on est en position positive en permanence, c’est pour cela qu’il est beaucoup plus facile aujourd’hui d’investir qu’avant.

Sébastien D : Si on revient 5 ans en arrière, on avait un équilibre voir même un déséquilibre, c’est-à-dire que l’assurance vie gênerait un peu moins d’argent que le prêt ?

Gilles Grimm : C’est ça.

Sébastien D : C’est ça…Donc aujourd’hui on peut dire que 2017 est une bonne année.

Gilles Grimm : Quinze ans ou vingt ans auparavant, j’empruntais à 7% alors que les assurances vie s’étaient du 5 ou 6%. Incroyable, aujourd’hui tous les éléments sont réunis pour faire de vrais investissements.

Sébastien D : Eh bien, rien que les deux points que l’on vient de voir d’ailleurs on peut même les cumuler ensemble, prouvent que 2017 comme tu l’avais dit dans la première vidéo est un bon cru. C’est un très bon cru pour toi personnellement mais cela peut l’être aussi pour pas mal de monde. Beaucoup de commentaires de félicitations sur ton parcours car bien sûr tu es un exemple à suivre, cela donne beaucoup d’espoir et de matière pour les personnes qui veulent se lancer. Est-ce que l’on est plus serein quand on a plein d’appartements par rapport au démarrage, quand on commence, quand on se lance, on tâtonne, en même temps on a peu d’appartement donc on a peu de risque. Aujourd’hui tu as beaucoup d’appartements, quel est ton état d’esprit, tu as plus d’assurance par rapport à ce que tu as mais en même temps, pas en 2017 mais quelques années en arrière quand tu avais encore des dettes à payer, tu étais plus angoissé au départ, au milieu, à la fin ? Ou l’angoisse part ? Psychologiquement qu’est-ce que ça donne ?

Gilles Grimm : En fait, d’une manière générale, je n’ai jamais été angoissé car j’ai toujours cru en ce que je faisais, à fond. Les seuls moments où j’ai été angoissé, il y en a deux, c’est le moment où j’étais en attente de la réponse du prêt immobilier, je m’interrogeais « est ce que cela va marcher ou pas ? », au début naturellement quand on a rien c’est la banque qui décide. Et la deuxième période où j’ai été angoissé c’est quand j’ai fait des mauvais choix de locataires et qu’il y a eu des impayés. Mais à part cela, j’ai toujours été très serein car j’étais sûr que mon plan d’investissement fonctionnait.

Sébastien D : Quand tu as commencé, tu savais où tu allais mais est ce que tu imaginais que tu arriverais aussi haut ?

Gilles Grimm : Non, alors là pas du tout, le but et l’objectif étaient d’avoir dix appartements…. Et pas plus, c’était suffisant pour moi mais le problème est le suivant quand on a la tête dans le guidon et que l’on n’arrête pas de pédaler, on ne se rend pas compte, on achète un, deux, trois, ça fonctionne, quatre, cinq, six, je ne comptais pas et après on se donne un objectif. Après dix, par exemple, on se dit « j’aimerais bien en avoir quinze », pourquoi pas et on augmente petit à petit, cela prend du temps, j’ai mis quand même une vingtaine d’années, cela ne s’est pas fait en une année. Au fur et à mesure, on ne compte pas spécialement, cela augmente, cela augmente, on est toujours endetté. La problématique est au niveau fiscal car si on arrête d’investir et si on arrête de produire un déficit foncier, on devient en positif alors on ne peut plus payer ses impôts. Parce que quelque fois, on a des rentrées qui sont complètement équilibrées entre les remboursements bancaires et les loyers, donc pour se faire il est absolument nécessaire de trouver un immeuble ou un appartement avec « x » de travaux dans l’année pour faire des rénovations afin d’amortir et donc créer un déficit foncier.

Sébastien D : Du coup, ce déficit foncier se reporte sur l’ensemble des biens.

Gilles Grimm : Sur l’ensemble de la totalité des biens et sur les années également.

Sébastien D : Très bien, cela rejoint une autre question qui a été posée. Est-ce que tu investis en nom propre ?

Gilles Grimm :

  1. Oui j’ai toujours investi en « NOM PROPRE » déjà pour une question personnelle, je suis complètement responsable de ce que je fais et je ne me cache pas derrière une société écran où je pourrais être exonéré en étant gérant, etc… Des problèmes de malversations pourraient avoir lieu donc cela m’oblige à être nickel tout le temps.
  2. Et la deuxième chose, c’est qu’en étant en nom propre quand je vais voir une banque, je suis complètement transparent et responsable de mon propre patrimoine. C’est une raison pour laquelle j’ai investi en nom propre en permanence et je n’ai pas changé sauf pour des investissements en sociétés civiles immobilières mais dans lesquelles il était nécessaire d’avoir des associés participants car le prix d’achat était trop fort pour avoir l’emprunt mais c’était pareil j’étais en imposition fiscale sur le mode de l’impôt sur le revenu donc exactement de la même façon que si j’avais acheté en nom propre, aucun changement.

Sébastien D : Donc là tu avais pris des partenaires car cela faisait trop de dettes sur la tête d’une seule personne.

Gilles Grimm : Absolument et aussi pour faire participer aussi des partenaires à moi qui étaient actifs dans l’investissement et qui pouvaient aussi de leur côté apporter des produits, d’ailleurs c’est ce qui s’est fait, ce sont des échanges…

Sébastien D : C’est de la collaboration.

Gilles Grimm : C’est de la collaboration sur quelques immeubles qui valent un certain prix.

Sébastien D : Vous étiez plusieurs et chacun avait des compétences ou en tout cas des possibilités peut être d’avoir certains biens et…

Gilles Grimm : A un certain moment de l’investissement si on le peut, l’union fait la force.

Gilles Grimm répond à vos questions immobilier

Sébastien D : Une autre question qui ressortait : plus tu avances plus tu acquières des connaissances, des difficultés, des solutions, est ce que les connaissances sont plus importantes que l’attitude quand on va voir un banquier pour essayer de se faire financer ? D’un côté, on peut connaitre beaucoup de chose mais qu’en est-il de l’attitude que l’on soit très assis, très confiant. Mais pour amener un dossier il faut pour moitié de la connaissance et pour moitié de la présentation, entre le fond et la forme ?

Gilles Grimm : Entre le fond et la forme, l’ensemble se mélange, c’est le fond et la forme et la forme et le fond, il faut les deux, c’est une nécessité. Il faut avoir les connaissances pour pouvoir parler de son dossier mais il faut pouvoir vendre son projet, c’est la règle numéro un. Le banquier, lui, est à l’écoute et ensuite il a aussi ses certitudes et son expérience, n’oublions pas que c’est lui qui va prêter l’argent et donc il faut qu’il y ait une confiance qui s’instaure, qu’elle soit réciproque mais surtout il faut que le banquier ait confiance non seulement dans le projet mais dans l’individu aussi. Donc, le fond va être la présentation du projet tel qu’il doit être afin qu’il soit compréhensible et la forme va être l’acceptation de ce projet par le banquier avec le feu vert pour investir.

Sébastien D : Une fois que le document est fait, c’est-à-dire les simulations, ce genre de chose, en fait ça c’est le projet mais ce même projet écrit par une personne et présenté par quatre personnes différentes n’aura pas la même perception en fonction de la façon dont on croit au projet, en fonction de l’expérience personnelle, si on se lance, donc il faut associer et mixer le fond et la forme.

Gilles Grimm : En sachant que dans la forme, peu de lignes et peu de mots suffisent pour faire le rapport. Il ne faut pas faire une page entière pour expliquer au banquier son travail, surtout pas…

Sébastien D : Il va mal le prendre !

Gilles Grimm : C’est un professionnel également et souvent d’ailleurs certains banquiers ont été aussi agents immobilier, il ne faut pas l’oublier, il y a même des banques qui ont des cartes de transactions immobilières, qui vendent des programmes tous neufs. Ils savent, ils sont aguerris, il ne faut donc pas leur raconter d’histoire. Dix lignes suffisent, le banquier va savoir exactement où vous allez, il va tout de suite étudier le problème dans votre sens et s’il y a un désaccord, peut-être qu’après dès le deuxième rendez-vous, vous pourrez trouver une solution ensemble en passant sur un « in fine » par exemple ou un autre mode de garantie, vous avez une résidence principale qui est déjà payée, vous pouvez la mettre en garantie et là le banquier va sans doute accepter le projet.

Sébastien D : Du coup ; on a la valeur globale de l’appartement qui peut être ré-estimée…

Gilles Grimm : Plus votre appartement à vous… Vous avez un appartement qui est payé, il ne sert à rien, il est déjà payé et pourquoi ne pas utiliser le fait qu’il soit déjà payé pour garantir et acheter autre chose. Personne n’y pense, il faut le faire.

Sébastien D : Tu sais que lors de mon avant dernier investissement, il y avait un appartement à moi qui était complètement payé, quand j’ai monté le dossier quelques jours avant de le présenter, je pensais que j’avais tout fait et je me dis mais j’ai quand même un appartement qui est à moi et qui vaut à peu près 140 000 euros aujourd’hui…

Gilles Grimm : Génial.

Sébastien D : J’allais oublier de le mettre au dossier alors qu’il vaut 140 000 euros, c’est ce que je ramène au dossier, je ne l’ai pas en argent pur mais c’est du bien immobilier. Donc il ne faut pas l’oublier parfois on ne se rend pas compte, on peut avoir une résidence secondaire, un héritage, etc., si c’est payé il faut en parler.

Gilles Grimm : On le met en hypothèque…

Sébastien D : Cela augmente….

Gilles Grimm : Hypothéquez-le et prêtez-moi.

Sébastien D : Très bien. Je voudrais que l’on parle d’erreur. Il y a des personnes qui vont se lancer et elles vont craindre de faire des erreurs. Alors est ce que tu as fait des erreurs ? Oui tu en as fait, alors peux-tu nous parler d’une erreur qui peut alerter les internautes qui regardent, une erreur qui te soit arrivée et que tu as toujours en tête.

Gilles Grimm : J’ai fais 2 erreurs, 2 !

Sébastien D : Vas-y pour ces deux erreurs.

Gilles Grimm :

  1. La première est qu’il ne faut pas oublier qu’un bon investissement est lié au fait qu’il faut rembourser sa banque donc il faut un locataire qui paye son loyer. Une des premières erreurs que j’ai faite au début, c’est de choisir les mauvais locataires, des locataires qui ne m’ont pas payé, c’est une catastrophe car cela signifie que l’on se saigne soi-même. C’est la première erreur à ne pas faire, bien choisir son locataire.
  2. La deuxième erreur est ne pas céder aux chants des sirènes sur certains investissements, notamment où il existe une fiscalité avantageuse comme sur un monument historique. Pourquoi, et bien si le gestionnaire de patrimoine qui vend ce programme n’est pas bordé, il peut y avoir ce que l’on appelle une requalification fiscale et là tout tombe à l’eau, tu deviens propriétaire d’un bien qui n’a aucune rentabilité et sur lequel tu n’as fait aucun déficit en plus, c’est une catastrophe, tu te retrouves collé pendant vingt ans avec un bien qui ne rapporte pas, attention danger. J’ai toujours été partisan d’investir moi-même dans de l’ancien.

Sébastien D : Pas de bâtiment historique ?

Gilles Grimm : Non, c’est jouable le jour où on a beaucoup d’argent pour faire un patrimoine de famille à céder à ses enfants car là on va jouer sur plusieurs générations mais à titre personnel pour faire un patrimoine et monter une fortune, il ne faut pas le faire.

Sébastien D : Cela va amener plus de contraintes que d’avantages.

Gilles Grimm : Ce n’est pas plus… ce ne sont que des contraintes !

Sébastien D : Paris, tu as investi à Paris et dans la région parisienne d’ailleurs tu continues à investir. On entend des choses sur Paris, doit on investir à Paris ? C’est moins rentable. Quel est ton sentiment ? Tu as commencé à investir à Paris et tu continues. Si tu avais à recommencer, tu investirais à Paris ou ailleurs ?

Gilles Grimm : Moi j’investis dans une ville que j’aime, j’investis aussi dans une ville de proximité où j’habite car j’habite Paris. J’ai voyagé dans le monde entier, j’ai vu beaucoup de ville et Paris est quand même une très très belle ville. C’est une ville qui est romantique, ce ne sont que des petits immeubles de six étages, ce ne sont pas des tours, à part Montparnasse…

Sébastien D : Il y en a un peu dans le 13ème arrondissement.

Gilles Grimm : C’est une très belle ville qui reste à mon sens, complètement abordable par rapport aux prix du mètre carré d’autres capitales. Donc j’invite tout le monde à faire ces propres recherches sur internet et regarder les prix de Londres, de New York ou de Tokyo et vous serez surpris par exemple de voir qu’à Tokyo, à une certaine époque, moins maintenant, vous aviez le mètre carré à plus de 100 000 euros.

Mais aujourd’hui, acheter un studio à Paris entre 100 000 et 150 000 euros à mon sens, ce n’est pas une erreur.

Sébastien D : La rentabilité est plus faible mais il y a des avantages, moi j’en vois deux, tu en vois peut-être d’autres. On loue très facilement, il y a de la demande et à la revente aussi il y a de la demande.

Gilles Grimm : Ce sont les deux gros avantages, on loue immédiatement pour donner quelques cas de figure, avant par exemple, je passais par un groupe qui s’appelait Hestia, je ne sais pas s’il existe toujours ?

Sébastien D : Je ne sais pas s’il existe toujours mais je le connais.

Gilles Grimm : Il m’envoyait des locataires, je recevais en une semaine jusqu’à cent cinquante appels et j’ai vu à la porte en bas dans la rue des files d’attente jusqu’à cent vingt personnes, je les ai comptées, c’est complètement incroyable, dans l’escalier jusqu’au sixième étage, un appartement de quinze mètres carré situé au dernier étage. Tout le monde veut louer à Paris, il y a une réelle demande pourquoi ? Parce que Paris est incompressible, on parle du Grand Paris, d’accord mais celui-ci sera à l’extérieur car Paris, à proprement dit, ne peut pas s’étendre au-delà du périphérique et ne peut pas monter non plus,

Sébastien D : oui les appartements sont protégés….

Gilles Grimm : Donc les appartements existants restent toujours les mêmes. C’est la première chose extraordinaire. La deuxième chose concernant la revente c’est exactement pareil, quand on passe une annonce et qu’on est au prix, il faut être au prix toujours, il est vendu en deux semaines, tout de suite. Ce qui n’est pas le cas peut-être en province où cela peut-être beaucoup plus long.

Sébastien D : Le délai de location et le délai de revente jouent…

Gilles Grimm : Ils sont exceptionnels.

Gilles Grimm Immobilier

Sébastien D : Cela signifie qu’à la fois, on a des locataires immédiatement et en même temps on sait qu’à moyen ou long terme, on peut revendre et se défaire du bien tout en étant quasiment toujours gagnant à Paris. Pour terminer, toi qui as investi principalement dans le vingtième arrondissement – enfin tu as commencé à investir dans cet arrondissement – tu as vu ton patrimoine augmenter. Au départ tu as fait comme tout le monde, tu avais un appartement dans tel endroit et tu en avais un autre ailleurs, cela augmente, dans une rue tu en as plusieurs, quelle est ta vision ? A-t-on une vision de satisfaction, d’aboutissement ? Quelle vision as-tu aujourd’hui ?

Gilles Grimm : Au début oui, je connaissais toutes les adresses, j’ai un appartement là, j’en ai un ici, j’ai un là, etc. Et au fur et à mesure des années qui passent, on a également des soucis, des problèmes avec chaque appartement, un locataire qui n’a pas payé, une fuite d’eau, un ravalement que l’on doit payer, etc. Et cela ne devient plus un appartement, cela devient un dossier technique, je traite donc le patrimoine en tant que dossier technique dans un ensemble naturellement et là l’effet « sentiment » s’en va un petit peu. Quand je passe dans les rues aujourd’hui, il est vrai qu’il y a des immeubles où j’ai plein d’appartements et je ne fais même plus attention, je passe.

Sébastien D : Tu passes, d’accord, il n’y a plus ce côté affectif, « j’ai cela, j’ai cela », effectivement ce sont des produits d’investissements….

Gilles Grimm : Le coté affectif a diminué pour être remplacé par une côté technique.

Sébastien D : C’est cela le secret, à un moment de passer de l’affectif au technique ?….

Gilles Grimm : Le secret, réellement je ne sais pas mais en tout cas c’est la sensation que j’en ai.

Sébastien D : Se défaire du côté affectif et de traiter l’appartement comme un dossier, comme un produit d’investissement qui doit rapporter, attention s’il y a trop de perte, et est-ce que cette perte peut être comblée par d’autres, est ce que ce produit devient peut être dangereux ?

Gilles Grimm : L’affectif fausse le raisonnement.

Sébastien D : Je te remercie Gilles, pour cette nouvelle interview, pour t’être prêté au jeu des questions et des commentaires des internautes.

Gilles Grimm : Je t’en prie.

Sébastien D : Pour vous qui nous regardez, n’hésitez pas si vous avez des questions, je peux aussi reposer ces questions à certaines personnes. Gilles, tu es de plus en plus présent sur internet, une présence au-delà des reportages que l’on peut voir de toi à la télévision. Tu as une chaine Youtube qui s’appelle « Gilles Grimm » et tu as également un Facebook… qui s’appelle ?

Gilles Grimm : Il s’appelle «Rentier et Millionnaire avec Gilles Grimm »

Sébastien D : Je vais mettre tout cela devant, sur un bandeau en bas de l’écran. Je te remercie Gilles et que puis-je te souhaiter ?

Gilles Grimm : Eh bien, voyages et bonne santé, être heureux quoi ! Super tout simplement.

Sébastien D : Merci Gilles, je vous dis à très bientôt. Tchao.

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Sébastien D

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