Interview de Jean Christophe GRISELIN Déco et Travaux

Découvrez Jean Christophe GRISELIN qui est intervenu à mon Séminaire pour parler de décoration de travaux et d’aménagement d’intérieur

 

Interview de Jean Christophe GRISELIN Déco et Travaux

Sébastien D : Bienvenue dans cette nouvelle vidéo, c’est Sébastien l’investisseur immobilier et je suis aujourd’hui avec Jean-Christophe qui est venu gentiment à un événement qu’on a fait hier à Paris et sur lequel il est intervenu, est-ce que tu peux te présenter, nous dire sur quoi tu es intervenu ?

Jean Christophe GRISELIN : Bonjour à tous, Jean-Christophe, pour ceux qui ne me connaissent pas, j’ai un blog qui s’appelle immoactifetrevenupassif.com et mon truc, en fait, c’est de donner une âme dans les logements pour que les investisseurs puissent louer plus cher leur logement en créant le coup de cœur.

Sébastien D : Jean-Christophe est intervenu hier, il nous a fait une super démonstration. Ce qui est fou, c’est ce qui va faire la différence entre un endroit où on va se sentir bien, où finalement on va bien évoluer, où on va avoir un coup de cœur, parfois ça tient à très peu de choses. Et c’est vrai que lorsqu’on voit parfois des magazines de déco, on se dit : c’est ça que je veux et qu’on veut essayer de le refaire chez soi, il y a toujours un truc qui ne va pas parce qu’il y a juste des trucs que l’on n’a pas saisis. Si on prend un exemple ; tu nous as parlé hier de la lumière, est ce que tu peux nous expliquer quel est le concept de la lumière et comment ça peut mettre en valeur des choses.

Jean Christophe Griselin

Jean Christophe GRISELIN : La lumière, c’est un outil formidable. Moi, j’ai vendu un logement qui était hyper sombre et j’ai interviewé la personne qui avait fait l’offre, elle a dit : « Oh là là, j’adore, c’est super lumineux ». Parce que la lumière, c’est une chose sur laquelle on a vraiment le pouvoir. Par rapport à quelque chose qui est baigné de lumière naturelle où là on ne peut pas réguler, plus c’est sombre et plus on va pouvoir travailler là-dessus. Regardez dans un musée, on arrive dans une ambiance et tout de suite on va parler doucement, il y a quelque chose qui se passe, je trouve. Donc, cette lumière-là, nous, on va l’utiliser. On va l’utiliser pour guider les gens, on va l’utiliser pour créer des ambiances, pour séparer des espaces et surtout on va l’utiliser pour mettre en valeur ce qui mérite d’être vu.

Sébastien D : Quand on est dans des pièces un peu sombres, tu vas axer tes points de lumière sur ce qui doit être vu, et tu vas mettre en valeur une texture, un matériau ou un objet ou ce genre de choses. Alors que nous, on va avoir tendance… et même moi, j’ai tendance, dans quelque chose qui va être sombre d’en mettre partout et finalement on se retrouve sur un décor qui est plat, qui reste toujours un peu sombre parce que très éclairé artificiellement et qui n’est pas chaleureux.

Jean Christophe : La lumière, en fait, va créer du relief. Imagine, c’est un peu comme un film. Le héros, au début, s’il a sauvé le monde dès les cinq premières minutes, tu vas t’ennuyer les deux heures qui suivent. Là, on va créer du relief et surtout créer des zones d’ombres parce qu’éclairer, c’est aussi créer des zones d’ombres.

Sébastien D : Tu avais donné l’idée, ancrée dans la tête, du musée d’histoire naturelle à Paris. Moi, j’y suis allé, quand j’avais 15 – 16 ans, ça venait d’ouvrir, j’y suis allé le premier jour avec mon grand-père. Je me rappelle il y avait un gars qui faisait « clic clic » avec toutes les premières entrées qui étaient gratuites. Et quand on est entrés là-dedans, c’était assez sombre, mais tout était éclairé par des petits filets de lumière, et on savait exactement là où on devoir voir et surtout ça donnait de l’importance à ce qui était éclairé.

Sébastien D décoration musée histoire naturelle

Pour bien matérialiser ce que Jean-Christophe était en train de vous expliquer, je suis à la grande galerie de l’évolution à Paris, il y a toute une ambiance de lumière, une ambiance également musicale. Tout à l’heure également, au plafond, il y a eu un jeu de lumières et des bruits d’orage. Pour nous mettre dans une ambiance tantôt savane, là, en ce moment, c’est plutôt le bruit d’une canopée dans une forêt tropicale… Et, tout ça contribue complètement à l’environnement. Ça modifie complètement notre perception. Je vais vous montrer quelques exemples de lumières d’exposition et vous allez voir qu’à la fois ici, c’est très sombre mais on se sent extrêmement bien. On a plutôt tendance à ne pas parler trop fort. Une ambiance très chaleureuse et pourtant il n’y a pas une seule fenêtre. Il n’y a pas du tout de lumière qui vient de l’extérieur.

Sébastien D décoration déco

Sébastien D musée histoire naturelle paris

Jean Christophe GRISELIN :

Guider le regard, c’est aussi détourner l’attention. On a un défaut, on a un plafond qui est bas, on a quelque chose qu’on ne veut pas voir, on ne va pas l’éclairer mais on va éclairer ce qui doit attirer l’œil.

Sébastien D : Une bonne astuce, c’est justement de jouer sur l’éclairage même si on a une pièce qui est sombre, ce n’est pas forcément un désavantage puisqu’on va avoir un côté un peu cocooning.

Jean Christophe GRISELIN : Oui.

Est-ce que l’on va encore une fois l’éclairer, on va donner à voir ce qui paraît être le plus intéressant et là pour le coup, on va détourner l’attention. Quand on rentre, au lieu de dire c’est bas de plafond, c’est ceci, c’est cela, on va être obnubilé par cette hauteur, cet éclairage.

jean Christophe GRISELIN IMMO GAGNANT SEMINAIRE Sébastien D

Alors, la photo que l’on passe en ce moment, c’est un logement chez un client, voyez comme le plafond était bas. Ce n’est pas vraiment un coup de cœur quand on rentre là-dedans. Et bien, regardez ce qu’on a fait : on a découpé le plafond, on l’a remonté de 20 cm, on a fait ressortir quelques poutres et j’ai l’enregistrement de ma cliente, elle dit :

« il y a eu 20 visites et 20 waouh ». Donc, c’est juste extraordinaire. Le rapport travaux résultats, c’est bluffant.

Sébastien D : Quand on voit avant et après, ça change complètement les choses. Il fallait juste savoir qu’il fallait faire cela.

Jean Christophe GRISELIN : Il y a une chose contre laquelle je me bats, c’est l’éclairage général au-dessus du salon. Le salon, c’est un endroit où on lit, on discute, on mange quelquefois mais ce n’est pas un atelier, ce n’est pas un plan de travail. On n’a pas du tout besoin de la même lumière et surtout pas d’une lumière qui vient d’au-dessus qui éclaire tout de la même façon comme on peut avoir dans une grande surface par exemple avec des néons qui vont tout mettre au même plan. C’est ce qu’il y a de pire. Pour éclairer un salon, il faut des lumières indirectes c’est-à-dire des lumières qui vont éclairer d’abord un support avant que l’on voie la luminosité, ça va adoucir. Il faut des petites lampes, ça peut être un lustre, quelque chose qui tombe, mais qui est modulable. Et si, vous ne voulez pas faire de travaux, vous avez ce plafonnier, à ce moment-là, mettez une ampoule qui est très peu puissante, juste pour qu’elle donne l’ambiance mais pas qu’elle éclaire la pièce en général.

Sébastien D : Donc, on fait la chasse au plafonnier ou alors une ampoule basse consommation, soit filament ou ce genre de choses.

Jean Christophe : Oui, on en voit beaucoup des ampoules comme ça où on voit le filament qui est très jaune, très lumineux. Donc, si on a un environnement sombre c’est intéressant. Il y a une histoire de température de lumière aussi. Il y a des lumières qui sont très blanches, par exemple là, on a une lumière qui nous éclaire qui est très blanche et donc très froide. Les anciens halogènes avaient des lumières plus chaudes, un peu jaunes, en parlant en degrés, elles faisaient 3000° kelvin alors que les lampes blanches sont plus à 5000, 6000, donc c’est un éclairage qui est plus froid mais souvent sur l’emballage, c’est marqué « chaud » ou « froid ». Réservez-vous des lampes froides éventuellement pour mettre au-dessus du plan de travail ou dans la buanderie. Là, on a vraiment besoin d’y voir clair.

Sébastien D : Quand on fait quelque chose comme la cuisine, des choses qui ont besoin que l’on voie bien les détails.

Jean Christophe : Autre chose, quand vous achetez une ampoule, c’est le cône de lumière. On a des ampoules qui sont très ouvertes et d’autres qui sont plus fermées. Vous pouvez regarder ça. Par exemple, si vous voulez éclairer un tableau et que vous avez un spot inclinable au plafond, il va vous falloir quelque chose d’assez précis, un faisceau assez étroit et un cône de lumière assez serré. Vous pouvez regarder ça aussi sur les emballages.

Sébastien D : Oui, si on veut éclairer plus quelque chose de précis, si on a quelque chose à mettre en valeur. Du coup, s’il y a quelque chose qu’il ne faut pas trop voir sur le côté, comme tu disais, on détourne l’attention et on va éclairer là où il faut porter le regard.

Jean Christophe : Exactement.

Sébastien D : Ecoute, c’est super intéressant. Deuxième chose : moi, ça m’a toujours posé problème, ce sont les murs blancs, parce que c’est pratique, c’est facile, etc. Mais finalement, on est sur quelque chose d’impersonnel et on veut amener de la couleur. Et bien souvent, on se dit : je veux amener une couleur forte, une émotion. Le problème, c’est qu’on se retrouve dans une couleur foncée et là, encore une fois, le problème se pose de se retrouver dans un environnement trop sombre. Est-ce qu’il y a des astuces ?

Jean Christophe : Alors, il ne faut pas avoir peur des couleurs foncées. Le blanc, ça éclaircit, c’est vrai. Le foncé, ça va absorber la lumière. Donc, on a tendance à utiliser des couleurs claires. Pourtant, on a des couleurs… par exemple, le jaune pâle, il y a 20 ans, on peignait souvent notre séjour en jaune pâle. Aujourd’hui, ça ne passe plus vraiment parce que c’est daté, ce n’est plus une couleur qui est à la mode. On aime bien aujourd’hui, tout ce qui est « taupe », tout ce qui est couleur naturelle finalement. Les verts, mais pas les verts trop flashy, un peu kaki ; tout ce qui est bleu mais pareil, les bleus un peu teintés de gris, alors attention c’est une couleur froide. Mais toutes ces couleurs-là sont des couleurs qui vont donner un côté contemporain et à la mode. Je n’aime pas trop ce mot là parce que le principe de la mode, c’est que ça se démode. Il faut faire attention à ce que vous choisissez. Mais une couleur sombre, c’est génial pour mettre en valeur quelque chose qui va être éclairée. Regardez au cinéma, par exemple, pourquoi tout est noir ? Parce que ce qui nous intéresse, c’est l’écran.

Sébastien D : On va oublier tout ce qui est autour et on se focalise. Là, le meilleur exemple pour focaliser la lumière, c’est sur l’écran de cinéma.

Jean Christophe : Un musée c’est pareil. Un musée, c’est très sombre comme ambiance, on a de petits éclairages pour voir où on met les pieds mais on éclaire vraiment ce dont on a besoin. Alors, on n’est pas obligé de faire tout son appartement en noir, ce n’est pas ce que je suis en train de dire, mais il peut y avoir un espace qui est plus foncé et on a cette idée de confort. Il y a cette impression un peu protectrice qu’apporte une couleur foncée et je trouve que ça se prête bien à un salon. Donc, n’ayez pas peur. Après, ça peut être partiellement, par exemple si on a un canapé, comme la photo que je vous ai montrée tout à l’heure, foncé avec un mur jaune, c’est le contraire, c’est le mur qui est foncé et le canapé qui est jaune, il va vraiment être découpé par cette couleur et il va ressortir.

jean Christophe GRISELIN IMMO GAGNANT SEMINAIRE Sébastien D

Sébastien D : Complètement mis en valeur. Si on a par exemple du bleu canard derrière, on se dit : j’ai un coup de cœur pour cette couleur, je vais me faire un mur bleu canard, un canapé bleu canard, une table bleu canard… Par contre là, du coup, on perd un peu l’effet parce qu’on n’a plus rien qui se met en opposition. Là, on voit le jaune et le vert, c’est une histoire de proportions, aussi, ce que tu m’as expliqué.

Jean Christophe : Exactement, il faut faire attention aux proportions. Tout est histoire de dosage. Si vous vous inspirez d’une photo que vous aimez bien dans un magazine, essayez de regarder les proportions. Vous dites : tiens, là, il y a un mur qui est comme ça, il y en a trois qui sont comme ça, il y a juste une petite touche avec les coussins et avec une couleur plus vive. Même si ce ne sont pas les coussins que vous mettez en couleurs vives, il faut qu’en proportions, si ça fonctionne sur la photo, il faut que ça fonctionne chez vous. Alors, attention aussi, il y a une histoire d’échelle. Lorsque vous choisissez une couleur, en général, le petit carré que vous avez sur le nuancier est grand comme ça, lorsque ça va faire 10 m², ça ne va pas être le même impact. Donc, ayez toujours tendance à prendre la teinte qui est en dessous, un peu plus pâle, un peu moins agressive.

Sébastien D : Ah ça, je l’ai déjà testé plusieurs fois, notamment sur des « taupe », dans un autre appartement de deux pièces, j’en ai fait deux différents, parce que j’ai commencé en pensant que c’était suffisamment clair et, une fois qu’on fait un aplat de couleur, quand on fait sur un mur, non, c’était trop foncé. Donc, je suis repassé deux tons en-dessous pour faire une partie de la chambre et là, j’avais un effet… quand on le regardait, on se disait que c’était presque blanc, mais comme il était opposé au plafond qui lui était blanc, là, ça ressortait complètement. Et là, on voit la couleur.

Jean Christophe : Ça peut être subtil, c’est bien ça.

Sébastien D : Je te remercie pour ce partage d’expériences. Est-ce que tu peux redonner le nom de ton blog ? Où te trouve-t-on sur Internet ? Puis, qu’est-ce que tu proposes aussi ? Parce que tu proposes aussi un accompagnement.

Jean Christophe : Moi, j’ai une chaîne YouTube, je suis sur Facebook, on pourra mettre le lien en dessous. J’ai une formation qui s’appelle « déco haut rendement »            où j’apprends à créer le coup de cœur. Vous verrez, il y a aussi une expertise travaux, on en parlera après dans une autre vidéo. Et, j’ai aussi un accompagnement sur terrain à la journée. Quand je repars le soir, le client a un appartement qui va prendre une autre dimension parce qu’avec des choses simples, un peu comme l’idée du plafond, ce n’est pas forcément tout refaire. C’est un mélange entre le home staging, entre utiliser ce qu’on a, valoriser vraiment les points forts de notre logement pour augmenter son rendement, augmenter son taux de remplissage.

Sébastien D : L’idée, c’est vraiment de ne pas faire tout avec toi. C’est ça aussi qui m’intéresse dans ton travail c’est-à-dire que tu n’arrives pas dans un lieu en disant : on va faire ça… non. Mais : déjà  qu’est-ce qu’on peut prendre, qu’est-ce qu’on peut garder, qu’est-ce que l’on peut utiliser ? Tu parlais hier dans ce que tu expliquais à tout le monde, une histoire de sol qui n’était pas forcément très beau, et avec une astuce comme enlever quelques dalles, changer une partie du revêtement, on gardait tout le reste et du coup, on mettait en relief uniquement ça. Et le côté vieillot, il passe complètement, parce qu’on ramène un autre matériau.

Jean Christophe : Oui, c’est cette alchimie, ce mélange entre le neuf et l’ancien qui donne un côté intemporel et qui donne du caractère à votre logement.

Sébastien D : Et puis, en plus qui va plaire à toutes les générations finalement parce que peut-être un fauteuil un peu ancien qui va avoir du charme, mais qui ne va peut-être pas convenir à tout le monde ; et à côté tu vas avoir un canapé un peu plus moderne et un tableau moderne aussi. Du coup, si deux générations visitent les lieux, l’une va aimer le fauteuil et l’autre…

Jean Christophe : Un visiteur s’assiéra sur le canapé et l’autre sur le fauteuil.

Sébastien D : Exactement. Ça plaît à tout le monde et l’idée, c’est de mélanger et surtout de récupérer des choses existantes. Donc, cet accompagnement, je mets le lien de ton site juste en dessous. Si vous êtes en phase, si vous avez acheté un appartement, même si vous voulez réfléchir sur un projet, vous appelez Jean-Christophe. En tout cas, vous le contactez. Et tu te déplaces en France, je sais que tu es souvent en déplacement pour aller voir tes clients.

Jean Christophe : Je suis souvent dans le TGV, oui.

Sébastien D : En fait, peu importe où tu habites à partir du moment où c’est en France métropolitaine, tu peux te déplacer.

Jean Christophe : Exactement.

Sébastien D : Merci beaucoup Jean-Christophe.

Jean Christophe : Merci à toi. Merci pour ton séminaire d’hier et à bientôt.

Sébastien D : A bientôt. Soit dans une prochaine vidéo pour continuer à parler de Jean-Christophe.

 

 

Cette vidéo a été tournée il y a quelques jours. Je suis aujourd’hui en Thaïlande. Donc, le soleil, la chaleur. Ce que je voulais vous dire surtout dans cette vidéo, c’est tout simplement que la déco, les couleurs vont changer, modifier radicalement votre environnement. Si vous avez quelque chose de sombre, bas de plafond, il y a des astuces. La couleur, le traitement des volumes, l’agencement des meubles vont vous permettre de tromper votre cerveau. Vous allez modifier la perception de l’environnement. Ce qui fait qu’un défaut peut se transformer en vraie opportunité, en vraie aubaine pour peu qu’on sache comment faire.

Il y a des magasins américains dont je ne citerai pas le nom qui lorsque vous entrez, vous avez des écrans géants qui vous montrent une grande vague, qui vous montrent les grands espaces. Quand vous passez devant, vous vous sentez bien, vous regardez, vous avez l’impression d’être au bord de la mer, vous oubliez tout. Pourtant, vous savez très bien que ce sont des écrans de télé, des écrans à LED. Donc, vous les touchez mais en même temps votre cerveau en voyant ces belles images vous fait vous sentir bien. Quand vous passez devant une agence de voyages, avec une immense affiche des Seychelles, vous regardez, et si vous regardez suffisamment près en occultant tout ce qui se trouve autour, vous avez l’impression d’y être et vous allez mieux. C’est ça, la déco, ça va servir à ça. Ça va servir à masquer les défauts, et sublimer ce qui est déjà vraiment pas mal. Pour tromper votre cerveau, vous pouvez utiliser les couleurs, les motifs, les agencements, tout ce qui fait que le cerveau, quand il voit certaines choses, pense quelque chose.

Par exemple, des lignes verticales vont donner une idée de hauteur, des lignes horizontales, plutôt de largeur. C’est-à-dire dans une pièce qui serait assez étroite, mettez des lignes horizontales. C’est pareil pour le sens du parquet. Toutes ces petites choses qui font que ça modifie la perception, vous devez vous en servir. Tromper le cerveau de vos locataires, ce n’est pas les arnaquer, c’est juste que vous allez passer de quelque chose qui serait pas terrible – peut-être un problème dans un appartement – à quelque chose qui en le sublimant bien, fasse juste un appartement vraiment sympa, voire un effet coup de cœur, un effet « waouh » comme en parlait Jean-Christophe dans la vidéo.

C’est exactement ce que je suis en train de faire là, tout de suite dans cette vidéo parce que non, je ne suis pas en Thaïlande, je suis à Paris, il fait 6° dehors. Je suis juste dans une serre qui est au Jardin des Plantes. Et, vous voyez que dans cet environnement, alors qu’il fait 6° dehors, il fait 22° ici et on se sent bien. On se sent dans un environnement assez humide puisque l’humidité doit être assez haute. Voilà, c’est un petit piège que je vous ai tendu mais vous voyez, ça fonctionne. Pourquoi ça fonctionne ? Parce qu’en fait, on a un ensemble, une hygrométrie, une température, des plantes, de l’humidité, on a la lumière parce qu’il y a un rayon de soleil qui vient d’arriver. Et voilà, c’est exactement ce qu’il faut faire pour tromper, hacker votre cerveau et le cerveau de vos locataires. Il y a une heure à peu près, j’étais au musée d’Histoire naturelle, où j’ai fait les petites séquences pour vous montrer la lumière. On est dans un environnement où on va tromper, détourner le regard, occulter certaines choses et on va focaliser le regard grâce à un rai de lumière, on va orienter le regard tout simplement.

Je vous remercie d’avoir suivi cette vidéo encore une fois. Ne m’en veuillez pas pour ce que je viens de vous faire, je suis toujours à Paris encore pendant quelques jours. Je vous dis à très bientôt pour la suite de l’interview de Jean-Christophe qui cette fois-ci est dédiée aux travaux. Ça arrivera dans deux jours.

À très bientôt pour une prochaine vidéo, Tchao.

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