Découvrez l’histoire et les investissements immobiliers d’AZAR.
Interview de AZAR à Deauville
par Sébastien D
L’Ebook de AZAR : http://bit.ly/2k0qOmx
Aujourd’hui je me trouve avec Azar. Ça va Azar ?
Azar – Ça va.
Sébastien D – On est à Deauville, dans l’hôtel Normandy. Ça fait un bout de temps que je suis Azar, je l’avais découverte via son blog. Et ensuite je l’avais vue dans l’émission Capital sur M6.
Azar – L’année dernière.
Sébastien D – Exactement, c’était janvier, février ?
Azar – Le 13 mars 2016.
Sébastien D – Voilà, et puis tu continuais le blog, on avait un petit peu échangé, puis on s’est rencontrés en réel à la fin de l’année dernière.
Azar – Oui, on s’était téléphoné avant, on communiquait par téléphone, etc. Et puis on s’est vus en réel et depuis on se voit beaucoup.
Sébastien D – On se voit beaucoup parce qu’on a un peu plus de temps. Alors Azar, pour ceux qui ne te connaîtraient pas, est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur toi ?
Azar – J’ai 32 ans, j’habite à Paris, je suis aussi investisseur immobilier, j’ai deux appartements à Paris, et j’ai d’autres petites choses, on y reviendra après. Je suis l’auteur du blog objectif-rentier.fr que j’ai créé il y a un an et demi, je suis investisseuse, blogueuse et plein d’autres choses.
Sébastien D – Tes deux appartements à Paris, tu les as eus au même moment ?
Azar – Non, le premier c’était en 2014, et le second en 2015, et en 2016 j’ai investi dans un lot de sept parkings à Lille. Donc là pour l’instant j’ai fait un investissement par an. Trois ans, trois investissements.
Sébastien D – 2014, 2015, 2016, et pour 2017, tu as quelque chose ?
Azar – Oui, j’ai quelque chose sous le coude, je ne dis pas tout tout de suite mais c’est du lourd.
Sébastien D – Moi je suis au courant mais oui, c’est juste énorme. Donc c’est bien, tu y vas crescendo !
Azar – J’y vais crescendo, et même les rentabilités vont crescendo !
Sébastien D – Le cash-flow aussi ?
Azar – Le cash-flow aussi, avec l’avancement des investissements.
Sébastien D – Et là, tu es tombée dessus par hasard ? Tu aurais pu tomber dessus dès le départ ?
Azar – Non, là c’est vrai que c’est un gros investissement, c’est typiquement le type d’investissement qui permet d’arrêter de travailler. On se crée un salaire en un coup. Mais je suis consciente que je n’aurais pas pu arriver à ça si je n’étais pas passée par les petites étapes : un deux-pièces, un studio, des parkings, etc. Déjà parce que j’ai appris énormément de choses en passant par toutes ces petites étapes, et en plus ça m’a permis de me créer un réseau et c’est comme ça que j’ai pu être sur ce bon coup qui, je pense, ne serait pas arrivé à mes oreilles dès le départ.
Sébastien D – C’est parce que tu étais dedans ?
Azar – Oui, parce qu’on rencontre des amis, on rencontre des copains, comme toi, tu pourrais très bien me donner un tuyau et je pourrais très bien t’en donner un. Mais c’est parce que quand tu investis, tu te crées un réseau d’investisseurs qui te donnent des tuyaux ou des bons coups, s’ils ne sont pas intéressés parce que ce n’est pas le bon moment pour eux.
Sébastien D – Comme celui que tu es en train de faire.
Azar – Oui, c’est arrivé comme ça. Mais pour ça, il faut commencer, avoir un pied dans l’investissement immobilier.
Sébastien D – Et d’ailleurs, même si tu étais tombée par hasard sur ce bien, est-ce que tu l’aurais pris, il y a trois ans?
Azar – Non.
Sébastien D – Pourquoi ?
Azar – J’aurais eu peur, je pense, de la taille du projet. Est-ce que financièrement j’aurais pu… Ça n’aurait pas été impossible, parce que c’est une bonne affaire… A la fois je ne veux pas trop en dire mais c’est difficile de ne pas tout dire. Mais je n’aurais pas commencé par ça.
Sébastien D – C’est par rapport à la taille du projet ? A la gestion qu’il va y avoir même si ça ne va pas être énorme. Il y a quand même un point de départ, la recherche, refaire certaines choses, et puis lancer le projet.
Azar – Non je n’aurais pas commencé par ça. Pourtant je suis plutôt audacieuse, mais je préfère commencer par quelque chose de simple, par un appartement.
Sébastien D – Et puis si tu te trompes sur un appartement, sur un petit bien, sur un studio, c’est embêtant, mais il vaut mieux se tromper sur un petit truc que sur un truc colossal. Et ça permet d’apprendre, et tout ce qu’on voit quand on se forme, ça fait qu’on améliore les choses par la suite.
Azar – Et puis même pour les travaux, c’est souvent quelque chose qui fait un peu peur aux gens, quand on a fait un premier chantier, c’est là qu’on se rend compte qu’en fait ce n’était rien. Mais quand on a un gros chantier, je ne sais pas si quand on n’a jamais fait de travaux, on peut se lancer sur des très grosses sommes. Entre 15 000 € de travaux et 100 000 € de travaux, quand on n’en a jamais fait, je ne sais pas si on commence par ça !
Sébastien D – Et sur des gros montants, on n’y connaît rien, on peut avoir peur de se faire avoir, alors que quand on a déjà fait petit, on est confronté à des petits problèmes. Donc si on s’est fait avoir, ce sera sur des petits montants. S’il y avait de l’imprévu, ça reste proportionnel au projet. Quand on fait du gros, si tu as prévu X dizaines de milliers d’euros pour les travaux, si tu t’es trompé de 10 ou 15%…
Azar – Ce ne sont plus les mêmes sommes ! Moi le premier bien que j’ai fait, c’était 15 000 € en travaux. Là si je me trompe sur les travaux de ce que je vais faire, si je me trompe de 10%, ça fait 15 000 € !
Sébastien D – Si tu as mal estimé au départ sur un petit projet, tu vas rajouter 1000€ ou 2000€.
Azar – Ce n’est pas grand-chose.
Sébastien D – Disons que quand on commence c’est aussi proportionnel à nos moyens. 15 000 € de travaux, pour les personnes qui commencent ça peut être beaucoup.
Azar – Pour moi ce n’était pas rien ! J’ai tiré vers le bas, j’ai négocié.
Sébastien D – Moi c’est pareil, je fais moi-même, je délègue ce que je ne sais pas faire, mais sinon la peinture, c’est moi qui fais, et donc on apprend. Du coup après on connaît un peu les prix, parce qu’il y a des artisans qui essaient de te faire un radiateur à 3 000 €.
Azar – C’est ça ! Non seulement après on connaît des artisans, leur manière de travailler, on connaît les filous, les bons, et on connaît même le vocabulaire. Il y a plein de choses que je ne savais pas ! Je savais un interrupteur, une plinthe, mais quand on me disait du B16 pour les plaques de placo… Maintenant je sais, je connais un petit peu.
Sébastien D – Quand tu vas chez Leroy Merlin, tu n’es plus perdue !
Azar – Voilà !
Sébastien D – Sur ton blog objectif-rentier.fr, qu’est-ce qu’on peut apprendre ? Déjà il est très beau, il est esthétique, à ton image.
Azar – Oui ça pourrait être un blog de cuisine ou de mode, il aurait le même design, je pense. Mais il ne parle pas que d’immobilier et de ce qu’il y a autour, ça parle aussi de décoration, je n’ai pas que des choses sur l’investissement immobilier, mais ça reste immobilier locatif. J’aborde plein de thèmes, je peux parler des différents portraits de vendeurs, d’investisseurs, quelles sont les qualités des investisseurs, ça peut être aussi très ciblé, du story-telling. Je peux raconter les histoires de mes lecteurs, ceux qui ont eu des belles réussites. Je parle aussi de mes expériences. Il y a de tout mais ça reste autour de l’immobilier et de ce qui est périphérique. Je parle aussi de location saisonnière, même si ce n’est pas ma spécialité, j’en ai fait pendant quelques mois à Paris avec mon premier bien, et j’ai lu, j’ai aussi des gens autour de moi qui en font donc je me permets d’en parler.
Sébastien D – Ce que tu fais sur les deux biens que tu as actuellement à Paris, c’est de la location meublée classique ?
Azar – Oui, c’est notre point commun à tous les deux.
Sébastien D – Tu as lancé un ebook.
Azar – Oui, fin 2016, j’ai lancé mon premier ebook que j’ai intitulé Le guide du futur rentier de l’immobilier http://bit.ly/2k0qOmx donc ça annonce directement la couleur. C’est un ebook qui contient 17 chapitres sur l’investissement immobilier, ça retrace le process depuis la recherche de bien, la négociation des frais de notaire, augmenter son cash-flow. Ça parle vraiment de toutes les choses importantes autour d’un achat immobilier. Après il y a des chapitres qui sont plus mon analyse des choses comme par exemple sur la défiscalisation. Je ne pousse pas les gens là-dedans parce que je n’aime pas ce type d’investissement.
Sébastien D – Les plans de défiscalisation ?
Azar – Oui, Pinel, Duflot etc. J’ai un chapitre dans lequel j’explique pourquoi j’estime que ce n’est pas la meilleure façon d’investir. Ça c’est mon analyse, et il y en a d’autres comme la fiscalité où j’ai réalisé des tableaux comparatifs pour mieux expliquer à mes lecteurs.
Sébastien D – Parce qu’en fait quand on parle de défiscalisation, nous on fait une analyse par rapport à l’investissement immobilier en tant que tel. C’est-à-dire que l’objectif premier de la défiscalisation c’est plutôt les personnes qui vont payer à peu près 3 000 € d’impôt donc il peut y avoir un intérêt. La seule chose, c’est que ce n’est pas un investissement locatif pour nous, ou de l’investissement immobilier.
Azar – C’est plus patrimonial. On ne le fait pas pour gagner de l’argent
Sébastien D – Le but est de défiscaliser. Donc tu en parles, et tu parles de tes expériences, et ça s’adresse à qui en particulier ? A quel profil ?
Azar – Ce n’est pas pour les gens déjà experts, c’est pour ceux qui commencent, ceux qui n’ont pas encore acheté ou ceux qui ont peut-être déjà acheté un bien. En même temps, avec le premier bien, on a déjà fait plein d’erreurs, et malheureusement si on n’a pas d’investisseurs dans son entourage, on n’a pas forcément identifié les erreurs. Donc c’est pour ceux qui débutent ou qui ont déjà un pied dedans, mais à qui il manque encore plein d’informations pour renforcer leurs connaissances. Parfois il y a des gens qui ont des biens mais qui se sont complètement trompés sur la fiscalité.
Sébastien D – La bonne nouvelle c’est qu’on peut s’y reprendre après. C’est de l’optimisation, en fait. Tu proposes soit pour les débutants, savoir ce qu’il faut faire pour investir dans leur premier bien, et comment optimiser si on a déjà un bien ou deux.
Azar – Optimiser ce qu’on a déjà, et peut-être pour un troisième, un quatrième…
Sébastien D – Pour pouvoir continuer à investir, parce qu’en faire un ou deux ce n’est pas trop compliqué, mais pour en faire trois, quatre, cinq, six…
Azar – Voilà, pour les gens qui ne sont pas entourés d’investisseurs et dont ce n’est pas la passion quotidienne. Nous on se renseigne beaucoup, on lit, on cherche des astuces…
Sébastien D – Ton ebook est bien fait, c’est très accessible pour les débutants.
Azar – J’ai essayé d’utiliser un langage simple, de simplifier les choses, parce qu’il y a parfois des petites technicités où le langage n’est pas très facile à comprendre. J’ai essayé de simplifier les choses pour que ce soit accessible au plus grand nombre.
Sébastien D – On va aller se balader. Tchao !
Azar – Bye !
Sébastien D
Salut,
C’est amusant de te retrouver sur le blog de Sébastien Azar.
Vous êtes toujours au top continuez…
Mike
Merci Michael !