Découvrez dans cette vidéo les 7 ingrédients de la démarche créatrice d’investissement immobilier.
Le premier de ces 7 ingrédients de démarche créatrice qu’on peut adapter à l’immobilier, c’est :
1/ la documentation :
Se documenter, s’informer, c’est extrêmement important parce que ça fait partie de la création. Autrement dit on va se servir de l’expérience des autres : erreurs ou réussites, pour emmagasiner des informations. Ca peut se faire par des livres, par des vidéos youtube, par des formations, au travers de séminaires, c’est-à-dire que vous assistez à un séminaire ou vous revoyez un replay de séminaire, ou par un webinaire également. C’est-à-dire à chaque fois qu’on va vous parler d’immobilier, l’idée c’est d’avoir une écoute attentive, un œil attentif. La prise de notes est également très importante. Personnellement je prends énormément de notes, d’ailleurs pour faire cet article j’ai pris quelques notes et je n’avais plus de cahier, plus de feuilles blanches et mes notes sont même prises sur des versos de partitions.
Bref, la documentation et l’information sont super importantes, et l’histoire des personnes en elle-même est importante, est intéressante parce qu’elle va vous faire avancer dans un sens ou dans un autre, il va y avoir des affinités qui vont se créer. Par exemple quand je m’informe sur un sujet de mathématiques ou de vulgarisation mathématique, quand je regarde des vidéos de Cédric Villani, j’apprends de lui, et lui adapte son discours justement à des personnes qui sont novices et qui n’y connaissent rien. Le seul point d’affinité que j’ai avec les maths c’est que c’est un domaine qui m’intéresse, j’étais plutôt pas mauvais en maths même si j’ai fait des études qui ne sont pas des études générales, c’étaient des études professionnelles mais je m’en suis sorti avec un 19/20 en maths donc je n’étais pas mécontent du résultat. Je ne suis pas du tout au niveau pour comprendre ce que Cédric raconte dans son livre ou dans son théorème, je suis à des millions d’années-lumière de tout ça, néanmoins comprendre le concept est déjà important.
2/ la motivation :
Je l’ai déjà abordé précédemment. La motivation, c’est quand vous vous fixez des objectifs. Sans motivation honnêtement vous n’allez pas aller bien loin parce que juste s’informer pour s’informer, s’éduquer pour s’éduquer, ça ne fonctionne pas. Ce qui fonctionne c’est d’avoir une carotte, d’avoir un but, et quand on sait que la formation, tout le cheminement qu’on est en train de faire pour arriver à ce résultat, va porter ses fruits, et bien on s’y tient. Quand on n’a pas d’objectif, malheureusement la motivation décline très très vite. Vous savez, quand on se lance dans un nouveau sport, une nouvelle activité, on a un pic de motivation qui est énorme au départ, c’est le déclencheur. J’ai déjà fait une vidéo également là-dessus. C’est-à-dire qu’il y a deux types de motivations, il y a celle du départ qui est l’élément déclencheur, et après il y a la motivation sur la durée, c’est-à-dire la persévérance. Si on ne continue pas, si on n’endure pas sur le long terme, la motivation décroit de manière très rapide.
3/ l’environnement :
L’environnement qu’est-ce que c’est ? Ce sont les personnes qui vous entourent, mais également ce qui va vous inspirer, vous permettre de réfléchir, de vous poser. Personnellement, j’aime avoir un environnement calme, si il n’est pas suffisamment calme, je mets mon casque Bose (c’est celui que j’ai mais d’autres font ça également) sur les oreilles pour me couper du bruit. J’ai besoin d’être coupé du bruit. J’ai déjà essayé avec un peu de musique mais je n’y arrive pas, il me faut du calme. C’est la manière dont me viennent les idées, et après il y a le contexte, les échanges, mon entourage, parfois d’être dans un train pour travailler ou à mon bureau, soit d’être à ma pause déjeuner en train de commander des sashimis, en train de prendre des notes devant ma soupe miso. En bref il faut que vous trouviez l’environnement qui vous inspire pour avancer ou tout simplement créer votre projet.
4/ les échanges :
Ceux que vous avez avec les personnes, les dialogues, que ce soit pour l’investissement immobilier avec d’autres investisseurs, avec des notaires, avec des banquiers, avec des courtiers, bref toutes les personnes qui sont connectées au domaine de l’immobilier. Ce sont des sessions de travail : si vous avez besoin de réfléchir à plusieurs sur un problème, que ce soit avec vos pairs ou avec des « professionnels » dans leur domaine : l’agent immobilier, le notaire etc, c’est intéressant. C’est-à-dire qu’on va travailler sur un point précis, sur une problématique, sur une solution.
Il y a également les coachings communs, par exemple ceux que je fais dans ma formation location gagnante, il y a quasiment tous les mois une séance de coaching commun, chacun peut apporter sa question, chacun peut se connecter et j’apporte mes réponses. Le fait de poser des questions, d’avoir des réponses et d’avoir des échanges avec moi ou avec d’autres membres de la formation, c’est un terreau fertile qui favorise les bonnes idées et l’esprit créatif.
On peut aussi parler des coachings individuels. Il y a un peu moins de 15 jours, j’ai fait un coaching un peu particulier, je me suis déplacé directement chez un couple qui avait un projet énorme. Je ne le savais pas au début quand je m’y suis rendu, je n’avais pas connaissance de l’ampleur du projet, le montant c’est quasiment 1.300.000 € et je suis allé les aider. C’était une situation d’urgence, ils étaient à Paris et m’ont demandé de venir le soir-même, ce n’était pas possible pour moi et j’y suis allé le lendemain. Ca durait 3 heures et je suis parti de chez eux à minuit et demie. Tout ça pour vous dire que je suis allé aider ces personnes, je me suis déplacé, ça aurait pu se passer d’une autre manière, mais ils ont eu les réponses à leurs questions et ils ont eu bien plus parce que non seulement je vais répondre dans ce genre de situations aux problématiques et aux questions que vous vous posez, c’est normal, c’est mon job, mais surtout je vais vous aider à réfléchir sur d’autres points d’amélioration de votre projet. Je vais aussi vous alerter sur d’autres points, c’est également mon rôle là-dedans. Les échanges c’est très important, par exemple quand vous faites des diners entre personnes qui font de l’investissement immobilier, ou si vous participez aux échanges lors des poses, qui sont faites pour cela, pendant les séminaires. Quand je dis des échanges ce sont des échanges d’expérience, des échanges de contact pour pouvoir continuer même après, au-delà du séminaire.
5/ la contrainte :
Alors au début, on ne l’aime pas du tout ce point, parce que la contrainte, c’est un petit peu le grain de sable qui arrive dans notre projet, mais ce grain de sable, ou plutôt cette contrainte, va vous permettre de passer à des stades supérieurs dans votre projet actuel. Cela va vous permettre de vous dépasser, et surtout d’aller plus loin quand vous recommencerez ce processus une seconde fois, une troisième fois, etc. Quand on investit dans un bien immobilier, et bien il y a des contraintes qui arrivent, ou des contraintes qu’on va s’imposer, je vais y revenir dans quelques instants, qui vont nous permettre de nous dépasser, et surtout de gagner du temps pour vos investissements futurs. Vous allez gagner en crédibilité parce que au départ vous avez eu une ou plusieurs contraintes.
Il y a plusieurs types de contraintes, mais c’est vraiment un sujet majeur de toute démarche créatrice. C’est un excellent ingrédient d’amélioration. Vous verrez après les bénéfices que vous allez tirer de ces contraintes, et ce sont des bénéfices de performance, ou pour vous sentir mieux. Vous allez comprendre, je vais vous donner quelques exemples. Voici les types de contrainte que vous pourrez avoir :
- Des problèmes au niveau du remplissage, du compromis d’une promesse de vente. Quelque chose que vous avez mal rempli, quelque chose qui s’est mal passé et vous oblige à revenir en arrière. Ca fait perdre du temps.
- La contrainte du temps. Le temps c’est extrêmement important, quand on se lance sur un projet immobilier ça dure entre 2 et 3 mois. La plupart des gens lorsqu’ils commencent à se lancer pour un premier investissement me disent mais 2 mois, 3 mois c’est super long. Non non non, ce n’est pas long, c’est même extrêmement court parce que vous allez vous apercevoir que en réalité quand vous avez signé le compromis de vente, les choses ne s’arrêtent pas là.
- La contrainte de temps, c’est ce qui va vous faire un peu stresser, ce qui va vous faire douter. Et quand vous avez d’autres contraintes que celles habituelles, vous allez trouver des solutions, et pour les prochains investissements vous allez un peu balayer ces contraintes de temps parce que vous aurez déjà rencontré ces problèmes.
- Pour illustrer la contrainte de temps, là on est début décembre 2016, à ceux qui sont en cours d’investissement actuellement, qui viennent de terminer ou qui viennent de se lancer, je n’ai pas de très bonnes nouvelles pour vous, enfin dans l’immédiat. Ce sera une bonne nouvelle pour la suite puisque je vous parle de contrainte. Ceux qui ont fait des démarches il y a quelques semaines n’auront pas le temps comme allié en fin d’année, parce que quand on se lance dans un projet immobilier, il faut bien comprendre qu’il y a des accords à avoir, il y a des demandes de crédit, il y a des demandes financement. Or quand on est en fin d’année, il y a des jours fériés : le 1er et le 11 novembre, et quand ça tombe en plein milieu de semaine, parfois les personnes font le pont. Et tout ça nous ralentit, parce que les gens ne travaillent pas, les gens partent en vacances, donc les dossiers sont ralentis. En fin d’année également, les organismes de caution, comme caution crédit logement, sont débordés. Ceux qui mettent une semaine voire une semaine et demie à vous répondre vont mettre 20 / 25 jours. Donc il faut anticiper la contrainte de temps. Il faut également savoir qu’en fin d’année, fin novembre / début décembre, les banques ont atteint leurs objectifs, et vous n’êtes malheureusement plus important. Autre contrainte de temps : il y a des vacances en fin d’année, il y a des vacances à noël, c’est quasiment l’une des périodes de vacances où tout le monde part, il y a même des agences qui ferment. Les notaires ne ferment pas, mais les agences vont fermer pour la plupart. Les courtiers peuvent partir en vacances, donc vous avez cette contrainte de temps.
- Une autre contrainte de temps : le fait que le vendeur peut être pressé.Ca peut être que vous-même vous soyez pressé. Et quand on est pressé, il faut vendre au plus vite et il faut trouver les astuces pour faire que l’ensemble du processus immobilier se fasse au plus vite. Quand on ne sait pas faire, quand on n’a pas eu de contrainte auparavant, quand on n’a pas déjà rencontré cet obstacle, on ne sait pas forcément comment faire.
Donc comment faire ?
Justement quand on a déjà été dans ces situations, les solutions qu’on va trouver à ces contraintes, c’est tout simplement qu’on va rédiger d’une autre manière peut-être le compromis de vente. Si on prend un exemple de temps, on va pousser au maximum peut-être le délai de rétractation en cas de non acceptation d’un crédit. C’est-à-dire que si vous n’avez pas votre crédit immobilier, en général le délai de rétractation est de 45 jours, et bien poussez-le à 60 jours. Rien ne vous en empêche, vous voyez ça avec votre notaire qui soumet au notaire du vendeur, et si c’est accepté vous allez y gagner, vous êtes passé de 45 à 60 jours. C’est une bonne chose et de toute manière vous serez plus en sécurité et beaucoup plus serein. Ca peut être de mettre de nouvelles clauses suspensives sur votre compromis de vente. Une solution également c’est d’anticiper les choses : c’est-à-dire que si vous savez que les choses ont besoin d’être accélérées, que vous allez avoir des contraintes de temps, de vacances ou de jours fériés, et bien faites les choses en amont avec le courtier, avec le notaire, avec vos différents interlocuteurs.
Tout ça trouve ses solutions, et les autres bénéfices de faire les choses de cette manière, d’avoir eu une contrainte dans le passé, c’est que vous avez acquis de l’expérience. Et quand vous faites une proposition, vous le faites en connaissance de cause. C’est-à-dire que vous avez plus d’aplomb, vous avez une aura qui est différente, vous avez plus les tripes pour proposer certaines choses. Vous serez aussi rassuré, parce que vous aurez déjà eu tel ou tel type de contrainte. Donc vous allez mieux dormir, le process va mieux se faire, vous aurez anticipé avec le notaire, avec le courtier, vous aurez peut-être quasiment trouvé la banque qui va vous suivre, etc.
La contrainte est extraordinaire comme élément d’amélioration. La contrainte va aussi vous permettre de créer des schémas mentaux, des méthodes de fonctionnement. Et le propre d’une méthode, c’est qu’une fois qu’elle est créée, on n’a plus qu’à l’appliquer de manière quasiment infinie puisque le propre d’une méthode est qu’elle puisse se répéter. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai créé et amélioré sans cesse mes coachings, mes formations, pour vous servir et que vous en tiriez le bénéfice le plus important possible.
6/ l‘inspiration :
L’inspiration ça va être une réflexion, quel type d’investissement immobilier vous allez faire, à quel endroit vous allez le faire, comment trouver une bonne affaire, quel type de location vous allez faire, quel type de locataire vous voulez prendre, quel type de fiscalité vous voulez… Cette démarche d’inspiration est importante parce qu’en réalité quand on crée, quand on est dans une réflexion, il y a des moments où on a des idées, et il y a des moments où on décroche. Ca nous est tous arrivés : on est en train de plancher sur un sujet, de réfléchir à quelque chose dans un environnement favorable, et puis ça ne vient plus, vous n’avez plus le déclic.
C’est dans le principe même dont fonctionne le cerveau, il y a des moments où il a besoin de prendre du recul, d’analyser les choses, et il n’y a pas besoin que vous soyez en train de penser ou de réfléchir à ce sujet parce que les choses vont vous arriver de manière incongrue. Pour mon boulot il y a pas mal de problèmes qui sont en suspens, et souvent le matin en prenant ma douche, en pensant complètement à autre chose, les idées me venaient, et c’est intéressant parce que voilà j’étais sous la douche et ça me débloquait des situations. Donc en fait on ne maitrise pas forcément quand arrivent les bonnes solutions, elles arrivent parfois comme ça de manière inattendue. Dans toute phase créatrice, il y a une réflexion dans l’inspiration. Et l’inspiration c’est un peu ce qui est à la base de tout. Vous devez réfléchir à votre projet, vous devez vous poser, mettre des choses sur le papier ou sur un ordinateur, enfin peu importe la manière de réfléchir. Peut-être que pour certains ça va être de faire des listes, pour d’autres des mind map, d’autres écrire sur un cahier, etc. Mais ce qui est important c’est qu’il y a des moments où ça vient et d’autres où ça ne va pas. Il y a des moments où on a des idées, et d’autres où on décroche.
Je vais vous donner une anecdote qui m’est arrivée : je vous parlais justement il y a quelques instants de types de fiscalité, comment faire pour avoir l’inspiration, comment faire pour trouver une solution à un problème donné ? Il y a plusieurs années, les appartements que j’avais généraient des loyers, donc des revenus supplémentaires et je commençais à payer un peu trop d’impôts à mon goût, et la solution que j’avais choisie ne suffisait pas. Alors je suis allé demander à plusieurs personnes, à ma famille, à ma mère etc. La réponse était à peu près toujours la même : plus tu gagnes d’argent, plus tu vas payer d’impôts. Je me disais que je devais trouver une autre solution. Je cherchais, et finalement l’inspiration m’est arrivée un matin sur mon balcon, c’est-à-dire que j’avais mon café à la main, j’étais accoudé et d’un coup, l’inspiration m’est venue. Je n’ai pas eu la réponse immédiatement, mais j’ai eu le flash de comment je devais faire pour avoir ma réponse, à 90% j’étais sûr que j’allais l’avoir, et ça a été le cas. Donc vous voyez, il a fallu qu’il y ait du décrochement pour avoir la solution. Donc parfois il faut arrêter quand on ne trouve pas la solution, faites autre chose, allez au ciné, regardez un film, allez au restaurant, appelez un ami, ou allez vous coucher, et peut-être que le lendemain, le surlendemain ou dans une semaine, vous allez avoir un flash, un déclic. Ca nous est tous arrivé, et bien souvent on se dit que ça ne nous est pas du tout arrivés au moment où on était en train d’y penser. Ces phases d’idées et ces phases de décrochement sont très importantes. Ce n’est pas volontaire mais c’est important pour le cerveau qui fonctionne comme cela, il faut le laisser faire.
7/ la chance :
Alors la chance j’en ai déjà parlé dans une vidéo précédente, ça peut paraître un peu ésotérique, c’est quelque chose d’impalpable. Bien souvent ceux qui disent qu’ils ont de la chance se focalisent sur les aspects positifs, les moments où les choses se sont bien passées, et ceux qui n’ont pas de chance voient souvent le verre à moitié vide et prennent en considération tout ce qui s’est mal passé. Mais il y a quand même plusieurs choses à voir au niveau de la chance. La chance va de pair avec la persévérance : plus on persévère, plus on risque d’avoir de la chance, et notre travail c’est aussi d’identifier les opportunités et les chances pour les saisir et creuser un peu plus loin. Parfois on a un coup de chance, on a quelque chose qui nous vient, une idée ou une action à faire ou quelque chose qui va nous arriver, et ce qui est surtout important c’est de déceler ce moment de chance et creuser un peu plus loin. Il ne faut pas le laisser filer. Comprenez juste que la chance, d’une manière générale, arrive souvent quand on persévère et c’est finalement en rapport avec les 6 premiers points que j’ai évoqués dans cette vidéo.
Le mot de la fin sera probablement la persévérance, et en préparant cet article, en posant mes idées sur le cahier, il y a une réflexion qui m’est venue et que je vais vous livrer :
Tous ceux qui réussissent n’ont pas forcément persévéré mais tous ceux qui persévèrent réussissent.
C’est le mot de la fin, à bientôt !